- Altération qualitative des interactions sociales
- Altération qualitative de la communication
- Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des activités
Pour le diagnostic d’autisme infantile, six symptômes dans ces trois domaines sont indispensables avec au moins deux symptômes dans le domaine des altérations qualitatives des interactions sociales et au moins un symptôme de chacun des critères des altérations qualitative de la communication. La présence d’un retard ou d’un caractère anormal du fonctionnement débutant avant l’âge de trois ans dans au moins un des trois domaines suivant :
- Les interactions sociales,
- Le langage nécessaire à la communication sociale et
- Le jeu symbolique ou d’imagination.
Dans le domaine de l’altération qualitative de la communication la présence d’ au moins un des domaines suivant
- retard ou absence totale de développement de langage oral
- incapacité relative a engager ou a maintenir une conversation comportant un échange réciproque avec d’autres personnes
- usage stéréotypé et répétitif du langage ou utilisation idiosyncrasique de mots ou de phrases
- absence de jeu de « faire semblant », varié et spontané, ou (dans le jeune age) absence de jeu d’imitation sociale
- Les signes les plus fréquents sont le peu de jeu de faire semblant, les faibles réponses empathiques, les troubles de la communications sociales.
Origine
Les trois signes majeurs étant les troubles de la communications, de la socialisation et la résistance au changement.
Kanner a décrit, en 1944, les signes cardinaux de l’autisme : pas de contact œil, comportement pathologique des le début de la vie, le besoin impérieux d’un environnement fixe, le manque de réciprocité émotionnelle, le non partage du plaisir.
Kanner met l’accent sur l’isolement auto centré de l’enfant, le retrait que l’on nome aloness et sur l’exigence d’immuabilité que l’on nomme sameness. Dans ses descriptions cliniques il parle de collage, adhésivité, de liens fusionnels qui est une certaine forme d’attachement. L’autiste n’est ni négativité, ni jaloux, il ne sait pas dire « non ». Il rompt la relation avec tiers.
Traitement
Il n’existe pas de traitement curatif de l’autisme. Néanmoins, à ce jour des études scientifiques ont permis de démontrer l’efficacité d’une prise en charge précoce à l’aide de méthodes éducatives comportementales (ABA) et cognitives (TEACCH). Aucune autre méthode de prise en charge n’a ainsi démontré son efficacité, par exemple les psychothérapies. Certains parents ont estimé que le traitement par chélation a sensiblement amélioré leur enfants autistes. La littérature scientifique est unanime sur ce point : il faut que l’intervention éducative soit précoce, massive et structurée.